21/06/2007
Autobrocante à Lohéac
Cette année 2007, la finale de L'International Gordini Revival aura lieu lors de l'autobrocante de Lohéac.
C'est une manifestation Renault H&C.
C'est l'occasion de se rememorer la manifestation des 40 ans de La Gorde en 2004, avec de petits films (trouvés sur you tube bien sur).
23:05 Publié dans Recit des rassemblements | Lien permanent | Commentaires (0)
International Gordini Revival au Nurburgring
IGR Nurburgring
Les voitures sont décorées, les pilotes équipés, alors cette fois, le rendez vous est prévu le samedi matin et non le vendredi après midi. Le départ est donc plus tranquille, en milieu de matinée le vendredi. Vive les RTT pour nous et la retraite pour Joël, elles nous permettent de partir tranquille ! Michel ne sera pas des nôtre, il a du subir une intervention, la convalescence sur un circuit ça ne peut pas marcher. Ce fera donc une voiture de moins sur la piste et un copain en moins au bord ! Aucune communication de Renault H&C entre les deux épreuves. D’accord on est des grands garçons, mais ça semblait la moindre des choses, non ? Rien qu’un petit programme par exemple ! Et puis on s’aperçoit donc à cette occasion que les pass sont valables toute la saison. Passe encore pour les badges tour du cou, quoique on est pas obligé d’avoir les mêmes accompagnateurs d’une épreuve sur l’autre et que donc, 1, on ne peut leur laisser aucun souvenir, 2, il faut penser à les récupérer ! Plus problématique est l’autocollant d’accès au paddock, parc collectionneur à coller sur la voiture accompagnatrice, il prend tout de même pas mal de place sur le pare brise. Et puis même s’il n’est pas trop ostentatoire cette année, c’est tout de même pas hyper discret. De plus heureusement qu’on est un peu fainéant et que l’on ne l’a pas décollé tout de suite avant de se rendre compte qu’on en aurait pas d’autre….
Donc, direction plein Est, autoroute A4. Quel idée ces péages tout les cinquante kilomètres jusqu’à Reims ! Est-ce pour nous maintenir éveillé ? Malgré tout, cette autoroute est une des moins monotone, ce sera un bon point pour le retour ! 500 km tout de même, mais comme on découvre, traversée du Luxembourg, région de la Moselle, ça passera sans douleur. Bizarre quand même les autoroutes Allemandes de cette région qui passent de temps en temps à une voie et redeviennent nationale. Ca nous vaudra un beau bouchon alors qu’on croyait toucher tranquillement au but. En tout cas, merci le GPS, et merci Patrick qui nous a trouvé un CD-Rom de navigation de l’Allemagne. Sans lui, nous serions peut être arrivé jusqu'à Berlin !
Arrivée finalement en fin d’après midi sur le circuit. L’installation des tentes Renault et des motor-homes des écuries est bien avancée. Avec notamment une tente H&C remplie d'un plateau de voitures de rallye superbe :
Le coin du paddock qui nous est réservé est bien délimité.
Pas de doute on est bien au nurburgring
Par contre pour les plateaux, même combat qu’à Zolder. L’emplacement que nous désigne Renault H&C ne convient pas aux autorités du circuit qui nous les font déménager, en dehors du circuit, dans un parc que l’on espère gardé. Les arrivés du samedi auront un endroit plus adapté où ils pourront également poser leurs camping-cars et voitures accompagnatrices. Ces questions d’organisation, c’est toujours une galère pour les organisateurs, au trophée, nous en savons quelque chose !
Bon nous avons bien roulé, il fait beau, il n’est pas trop tard…. Ça serait dommage d’être venu ici et de ne pas avoir le temps de faire un tour de ce monument qu’est le grand Nurburgring, la nordschleife. On saute dans les autos, Christian qui se rappel pas si mal de son allemand du lycée nous trouve le chemin. Nous voici au départ de la boucle. Un restau, un bar, des ring taxis (quelques BMW avec des pilotes prêt à vous faire faire un tour inoubliable) et quelques voitures de rêves. On passe sur les 911 GT de toute sorte
et on s’arrête par exemple sur une Aston martin DB9,
une Skyline GTR plutôt méchante. Mais notre coup de cœur va à une Ariel Atom mue par un Honda VTEC, on l’imagine comme un summun du plaisir de conduire automobile de route.
Il y a un guichet et aussi un distributeur. On prend son ticket comme on prendrait un ticket de RER. Bon, 19 € le tour, 32 les deux…. On peut même s’abonner pour l’année. On prend deux tours, un se serait trop peu, plus ça commence à pas être donné et puis mine de rien l’heure tourne.
Aller, on y va, c’est parti pour un tour de grand huit. On rentre sur la fin de ligne droite, on passe sous les panneaux incarnant le mythe, on est sur le grand circuit. Raccordement au niveau du bout du circuit F1 et les choses sérieuses commencent. C’est grandiose, les dénivelés sont immense, la piste parfois large parfois presque étroite, les rails font toujours de l’œil, un peu prêt de la piste.
C ’est beau de suivre la Gord de Joël avec ces petites roues. Freinage, mise en dérive pour être prêt à toute improvisation sur ce circuit plein de surprises, c’est beau une Gord qui glisse, proprement !
Les virages s’enchaînent, droite descente cuvette en légère courbe gauche, à fond nous dira Gérard Larrousse, droite en montant qui enchaîne sur… on ne voit rien, on devine, c’est un gauche mais il fallait connaître pour savoir où se placer ! Ce n’est que ça, des descentes en courbes rapides mais pas anodines, qui finissent par une courbe serrée délicate qu’il faut sacrifier pour celle qui suit plus simple peut être mais qui conditionne la remontée…. Bref c’est bien le monument qu’on nous avait décrit, mais les descriptions ce n’était rien ! On passe sur le carroussel et on revoit les images de Gt 40, Alfa 33 ou Porsche carrerra 6 dans ce virage relevé.
On double un bus, on s’écarte pour laisser passer les motards visiblement habitués, quelques Porsche nous déposent proprement, spécialement dans la ligne droite, incroyablement longue. Petite pose entre les deux tours. On échange quelques impressions ébouriffées ! Christian change de voiture. Joël d’entrée oubli un peu le raccordement en dépassant une Audi de touristes, premier passage dans la terre. On s’attend pour faire quelques petits films.
Drôle d’idée derrière moi dans le carroussel il décide d’en sortir en plein milieu pour me passer. Tout d’un coup l’intérêt des virages relevés lui revient brutalement à l’esprit ! Je ne vois qu’un gros nuage de poussière dans le rétro, Christian le rail d’un peu prêt, mais c’est quand même Joël, alors ça passe, ça fera de bon souvenirs. Décidément, l’IGR n’est pas commencé, mais déjà on ne regrette pas le déplacement.
Ce n’est pas tout ça, mais il faut trouver notre chambre d’hote. Trois kilomètres tout droit après l’entrée du circuit et nous voilà à la pension Veronika. Il y a de curieux arbres de mai dans les villages alentours. Des mats de cocagne desquels les villageois doivent devoir décrocher différents lots. Sensibles au vertige s’abstenir ! Une fois encore l’allemand de Christian nous est bien utile et la propriétaire nous indique un restaurant qu’elle nous dit « traditionnel ». On y mangera un steak un peu cuit avec une tonne de poivre ! Mais l’aubergiste est sympa et sa salle est bardée de trophée que le circuit a arraché aux autos venues s’y frotter : bielles cassée, culasses défoncée, carter fendu, morceaux d'ailes, de pare-chocs….
Une bonne nuit là-dessus et au petit déjeuner nous découvrons une salle où trône de nombreuses photos de pilotes et d’autos venues tourner ici.
Sommet pour un passionné de rallye, le grand Walter Röhrl vient dormir ici, et il a dédicacé une photo ou il pose avec les propriétaires.
Et lorsque l’on sort pour se rendre au circuit, une Porsche carrera GT est garée là, négligeament.
Arrivée sur le circuit, les spectateurs afflux de partout.
On trouve un petit coin pas trop éloigné du paddock pour poser les voitures accompagnatrices. Nos coéquipiers sont arrivés entre temps et on retrouve les voitures vues à Zolder. Les collectionneurs arrivent également petit à petit. Ils ne sont pas regroupés comme à Zolder, mais dispatchés à plusieurs endroits autour du paddock. C’est un peu différent de Zolder, beaucoup plus de voitures plus récentes et surtout moins de voitures d’origines. Le stade du tuning est souvent atteint, même dans la tente officielle Renault Allemagne.
Il y a un monde fou, c’est un peu le bazar pour une organisation allemande qu’on imaginait bien carrée.
Pendant l'attente, autour de nous, on peut observer de superbes autos comme cette V6 1ère série en état parfait.
Allez, c’est parti.
Ligne droite pour une épingle large mais très serrée, étonnant comme premier virage après la ligne de départ ! Puis un gauche rapide qui déverse vers l’extérieur pour un autre gauche serré qui donne sur un droite qu’il faut ouvrir un maximum car il conditionne un petit bout droit.
Gauche rapide en descente pour droite moyen qui ouvre sur une descente en léger gauche pour un gros freinage à l’épingle du bas du circuit, large, ça ouvre pour la remontée.
Gauche rapide très sale sur droite à fond tout petit bout droit et gauche moyen suivi d’un droite moyen qui ouvre sur la ligne droite de l’autre côté du circuit. D’abord en descente, elle est cassée par un droite à fond avant de remonter fortement jusqu'à la chicane relativement lente mais ou il ne faut pas se louper car la relance est en montée, entrée des stands sur la droite et grand droit pour la ligne droite des stands en légère descente. Les parades ici c’est du rapide, bien pour nous pour découvrir la piste, mais pour le spectacle ? Les voitures sont à la suite, sur une seule ligne ?! Bon, ben finalement on avait peur de s’embêter un peu en R8 sur un circuit de F1, mais en fin de compte, ça tourne pas mal et puis la largeur de la piste permet de se laisser aller à de grandes dérives des 4 roues sans se faire peur avec nos petit 135-15.
Allez, on a bien mérité, on va se restaurer. On a tout notre temps, la première manche est à 16 h. Le temps de parcourir le paddock encore une fois à la découverte des autos des collectionneurs.
Briefing
Bon ça y est tous aux autos. Toujours la même petite appréhension mêlée d’excitation. Moteur ! Ah, c’était juste pour la pré-grille, coincé entre le grillage et le muret du circuit, on attend la fin de la démonstration des voitures histoires et collections et de la F1 2007.
Ah ! Ca y est cette fois c’est pour de bon. Un tour calme derrière Jean Ragnotti, Alain Serpaggi et Michel Leclère,
un tour plus rapide et gggggaaaaazzzz.
Vraiment pas mal ce circuit, troisième tour, deux trois gouttes, ça risque de devenir rock’n roll !
Tiens, un drapeau à damier, c’est quoi cette histoire ??? Le vrai lancement pour nous dire qu’on peut attaquer ? Chicane, oups, y’a des commissaires qui nous font signe depuis l’entrée des stands, courbes à droite, m… y’a des mécanos partout sur la piste ! On nous fait signe de sortir tout de suite. Mais c’est quoi ce b…. !
Entrée au paddock, on est tous un peu déçus et énervés une nouvelle fois. Ils nous refont le coup de Zolder en pire ! Christian Schmaltz est tous aussi énervé que nous après le directeur de course qui, voyant la pluie arrivée, a cédé à la demande des team managers des formules Renault, qui étaient en pré-grille pendant notre cession, de pouvoir changer de pneus sur la grille de départ. Comme il ne faut pas retarder le programme du meeting, ils ont raccourci notre série. Merci de la considération ! C’est vrai qu’on ne fait pas une vraie course, mais bon, on fait partie du spectacle, on se déplace de loin comme les autres….
Bon ben, il ne nous reste qu’à faire un tour de grande roue.
Pas de chance pour Florent, en passant trop vite de première en marche arrière pour se garer dans le paddock, il a bloqué sa boite. Et rien à faire, elle ne veut rien savoir ! Il sera forfait pour le dimanche, c’est encore plus rageant pour lui que cette manche ait été écourtée.
On discute un moment avec le propriètaire de cette rare berlinette aux feux d'Alfa, une des toutes dernières.
De retour à notre pension Veronika, la propriétaire est en pleine discussion avec l’un de ces amis à côté d’une Golf GTI 2, visiblement bien affûtée.
On s’immisce dans la conversation, en fait pendant que les WSR by Renault se déroulaient sur le circuit de F1, se déroulait une autre course sur la grande boucle. Deux courses en fait, une longue de régularité, course que notre interlocuteur a gagnée, face à des monstres, M3, 911 GT… et une seconde mixant régularité et sprint où il finit deuxième ! Des tours de 21 km réalisés à 4/10ème de son temps de référence, autant dire qu’il connaît par cœur et qu’il n’est pas mauvais. Du coup on fini la soirée chez un de ses sponsors, un restau italien immense mais sympa pas très loin du circuit.
Dimanche, levé tranquille, petit déjeuner, règlement. Il y a encore plus de monde que le samedi qui rentre sur le circuit. Le temps se maintiendra, entre grand soleil et nuageux. Nous avons un peu de temps et en profitons pour regarder la coupe Clio.
Nous repartons pour la parade.
Toujours aussi rapide et cette fois c'est moi qui ai un passager spectateur du cru.
Comme ca avance presque aussi vite que samedi, il ne sera pas déçu.
Le paddock est encore plus rempli en ce dimanche
Au retour on croise les majorettes, spéciale dédicace à Jean-acques Mancel !
Un peu moins de temps pour manger, mais ça va. Et l'accueil et les repas de "la tarte tropézienne" sont impécable (voir un petit bout d'histoire de ce traiteur dans une rubrique récente de Christian Courtel dans Auto-hebdo).
Cette fois nous aurons une belle série, normale, et complète. Et ça tourne, c'est beau. C'est tout de même vraiment un circuit rapide. En spectateur, ça doit paraitre bien lent après les formule renault V6 3,5 l !!!
J'adopte un bon rythme qui me permet de passer quelques autos, mais bon, il y a de la marge par rapport à un rythme de course. C'est quand même une mécanique à laquelle je tiens, je ne peux l'oublier et puis faut pas rêver je ne suis qu'un pilote du dimanche ! Ca m'est donc bien impossible de revenir sur les vedettes !
Même si cela parait toujours trop court, il était temps que ça s'arrète, de retour au paddock, une flaque de liquide de refroidissement s'étend à vitesse grand V ! Le vase d'expenssion d'origine à cédé.
Nous attendions aussi la visite de Philippe, le belge président du club R5 Alpine Turbo. On imaginait, l’inviter à manger, l’emmener pendant la parade… Mais il n’arrivera que tard dans l’après midi, quant nous pensons déjà à partir. C’est sur venir de Belgique au Nurburgring en passant prés de Berlin, c’est pas le plus court ! Après on dit qu’on se moque des belges sans raison ! Heureusement, on pourra le faire entrer sous la tente Renault Histoire & Collection et lui faire plaisir comme à un gamin avec une miniature, en lui permettant de voir au plus prés la voiture de Jean-Ragnotti au Monte-carlo 78, la célèbre planche à roulette.
Allez, un spécial R5 pour nos amis du Club, mais aussi pour le p'tit Jean Mich sans oublier notre Laurent de Pau :
22:30 Publié dans Evénements R8 G hors trophée | Lien permanent | Commentaires (0)