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18/05/2008

Classic Days Magny cours 2,3 & 4 Mai 08

Une première à Magny-cours, les Classic days.

     C’est par la national 7, tranquillement, que nous avons décidé de descendre à Magny-cours pour cette nouvelle manifestation.

     Rendez-vous pour le café à la maison, pour un après midi sur la route par l’itinéraire des années 60, avant l’autoroute. Melun, Fontainebleau, Nemours, Montargis, Briare, Cosne-sur-loire, puis un petit passage sur l’autre rive de la Loire, par Sancerre pour une fin de parcours jusqu’à Nevers très agréable.

     Tout le monde est exact au rendez-vous, Mathieu mon copilote et l’équipage d’Old English white, Christian et son fils William ! L’objectif c’est de roder le moteur flambant neuf de l’Elan ; 1135 TX ouvrira la route tranquillement ! Mais coup de théâtre, alors que j’accueil tout ce petit monde, une flaque peut encourageante se forme sous l’Elan. C’est de l’eau ! On ouvre le capot, verdict immédiat, durit de chauffage percée. Le mécano qui a refait l’auto n’a pas prix le temps de la changer, on est mal. Appel, solution, il faut court-circuiter le chauffage. Heureusement, le temps est estival ! Nous voici donc à la recherche de 2m de durit ; on en trouvera facilement, heureusement qu’on part un vendredi ! Réparation faite, circuit d’eau remis en pression, nous partons finalement à l’heure du gouter !

     Le trajet sera un plaisir, les bords du Loing puis de la Loire, personne ; même pas trop de gendarmes ; c’est vraiment agréable de prendre son temps ! Après une bonne nuit, nous rejoignons le circuit. Accueil, on nous remet nos Pass ; même si l’inscription de la Lotus s’est un peu perdue (pourtant elle était dans la même enveloppe que celle de la Gorde !). Direction le «Classic Park ». Encore peu de voitures à l’heure ou nous arrivons. Nous retrouvons Jean-Phi et sa Gorde jaune, qui ne vont pas tarder à s’élancer pour leur première série. Personne ne monte avec lui, car la règle n’est pas claire : d’abord annoncé interdite, la présence d’un passager serait soumise à la signature d’une décharge de responsabilité ? Il s’avérera que finalement, il n’en est rien et que l’on peut monter à droite librement.

     Accès à la zone des animations, marchands, pièces, miniatures, écuries… sont installés dans les stands ou directement dans le paddock derrière ceux-ci. On y retrouve Joël qui, fidèle au poste, tient son stand de miniatures. Accès libre à la pit-lane, tout ceci créé une ambiance assez agréable. Il semble cependant un peu dur de créer vraiment une ambiance conviviale en ces lieux un peu froid et aseptisé par les règles de la F1. Pour une réunion de ce genre il manque un lien direct entre paddock et piste. Les abords du circuit sont si immenses que ça semble vide, malgré une affluence loin d’être ridicule, et autour du circuit, on se sent un peu perdu !

     J’ai pour ma part renoncé à m’inscrire pour tourner, me disant que Magny-cours, circuit de F1, ce ne serait pas adapté aux R8. Finalement, après les sensations de pilotage de Jean-Phi (qui n’avait jamais encore tourné ici), corroboré par les impressions de co-pilote, ça semble tout de même plaisant et intéressant.

De plus pour cette édition, la piste n’est pas encombrée, on tourne dans le plateau des autos d’âge comparable, Mini, A110, Alfa Giula ou 2600, BMW… Un missile nous tourne autour, une série 3 silhouette splendide. Nous tombons en panne dans le dernier tour de la série ; garage dans une échappatoire juste après Adélaïde. Rapide recherche de Jean-phi et verdict rapide, doigt d’allumeur cassé ! Il le cale momentanément avec un petit bout de carton et pas besoin de remorquage, la Gorde rentre au paddock par ses propres moyens !

 

 

     La journée s’écoule tranquillement entre coup d’œil sur la piste, tour dans les deux parcs regroupant les voitures des participants et celles des spectateurs venus en anciennes, détour par l’open bar offert aux participants. Une belle brochette d’autos très diverses est exposée. On y rencontrera par exemple un monsieur fort disert sur les qualités de sa superbe Giulia 1300 junior achetée neuve alors qu’il n’y avait pas encore de concessionnaire Alfa en France et qu’il a du allé chercher lui-même au dépôt ferroviaire d’Ambérieu-en-Bugey à son arrivée d’Italie. Une première prise en mains sous la neige un peu délicate avec une auto flambant neuve !

     Vient la traditionnelle parade, toujours impressionnant de voir toutes ces autos sur la piste, surtout qu’il y a là un éclectisme qui fait plaisir à voir il y a autour de la Gorde par exemple une Citroën C4 des années 30, une cabriolet Facel, la Lotus Elan , une 403… Et puis là, c’est le drame, Christian est inquiet pour son roulement avant droit. Il faut dire qu’il a eu quelques mésaventures au retour de la dernière édition du Mans Classic, presque à perdre une roue sur l’autoroute ! Alors la pression monte et il faut trouver une solution dès le retour au parking. Dans les paddocks, le Comas Racing à un stand où il expose son magnifique camion atelier, réplique de celui de l’équipe rallye Alpine des grandes années, celle notamment du titre de champion du monde. Un de ces mécanos, Dominique, répondra à l’appel au secours et fournira coup de main et cours de mécanique en direct, là, dans le parc concurrent. Et en deux temps, trois mouvements, le roulement sera remplacé.

     Pré-apéritif entre membres du Trophée Gordini, puis direction le « Club F1 » ou se tient la soirée des organisateurs. Beau buffet et bonne musique, pour une ambiance sympa et enfin chaleureuse.

     Pour notre part, nous rentrerons, sans stress, dimanche matin, sans repasser par le circuit. D’après jean-Phi, il y eu encore plus de monde le Dimanche et il a tourné de nouveau à satiété. Un rendez-vous à suivre donc pour sa prochaine édition