Sortie gentlemen drivers Esprit mini Team

Répétition pour la rencontre des sorciers 4&5 Juillet, Circuit de Bresse

(n'oubliez pas vos inscriptions, bulletin téléchargeable ci-contre à gauche, rubrique engagement n°18 & n° 19)

 

 

Au Trophée, notre dévouement est sans faille, aussi, c’est sans hésitation qu’avec Jean-Phi, nous nous sommes dévoués pour aller, en territoire ennemi (un endroit infesté de tractions anglaises à moteur transversal, ouh !), porter la bonne parole pour la rencontre des sorciers !

 

 

 

Départ bien matinal pour un rendez-vous sur la N4 à 7h30 en direction du circuit de la Ferté Gaucher pour la journée Gentlemen Drivers de l’Esprit mini team. Ce n’est pas le moment que je préfère, la sortie du lit, surtout lorsqu’elle est accompagnée du bruit des gouttes sur le velux, c’est pas facile ! On y va par la route, comme à la grande époque ! C’est pas si loin de toute façon, environ 80 km de Paris Est.

Au début, le temps est mauvais, c’est bien humide et étonnamment glissant !

 

 

 

Ensuite ça évolue, et ça devient exécrable, à telle enseigne qu’on a l’impression que la nuit retombe !

 

 

 

Arrivée sur le circuit, c’est confirmé, c’est bien un temps à tractions anglaises ! On est bien accueilli, et on nous porte nos autocollants et le planning des cessions de la journée jusqu’à la voiture. On trouve une place dans le paddock, un peu au fond pour faire discret, on n’arrive pas à s’aligner, ça dépasse !!! Elles sont vraiment courtes leurs autos !

 

 

Briefing avec distribution des participants dans chaque cession. Il y en a cinq, pour des séries de 10 min. 6 ou 7 voitures par série et ça va s’enchainer sans problème toute la matinée, sauf l’avant dernière lors de laquelle une mini marcos bloque la boite sur le circuit ! Dommage, ça va nous priver d’une cession. On récupère les Tee-shirts compris dans l’inscription, une attention sympa ! D’autant plus que les créations de teeshirt motors sur le thème mini sont très sympa.

Mise en condition tout de suite, dès les premières séries deux minis rentrent un poil rectifiées, façon puzzle, l’aile avant droite de l’une s’emboite parfaitement dans la porte de la seconde ! Bon, bah va pas falloir les chercher alors !

Jean-Phi a amené des roues pour le circuit, oui, mais seulement deux ! Il me demande où je pense qu’il est préférable de les mettre ? Devant ! sans hésitation, le sous virage, c’est la preuve que dieux n’existe pas disait François Chatriot, alors mettons tous les atouts de notre côté pour le combattre.

 

 

Première série, détrempée ! Tient c’est marrant, la presque totalité de la surface du circuit est irisé. Huile, essence ? Ca serait donc pas étanche une mini ? C’est holiday on ice ! Je suis Jean-Phi, c’est un régal à regarder, il en a de la chance d’avoir des pneus avant si efficace, moi, il faut vraiment que je m’applique au transfert de masse, freinage prolongé pour trouver un peu d’adhérence sur l’avant, histoire que ça tourne correctement. Mais une fois inscrite, quel plaisir !

On est en fait sur une moitié du circuit de la ferté Gaucher. Une partie assez tortueuse d’environ 1,7 km. Ca tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

 

 

 

Départ, un petit bout droit, le raccordement, et un virage à 90° qui ouvre sur une portion de la piste plus large, 200 m, pif-paf qui passe à fond, du moins dans cette configuration du circuit, 400 m, gros freinage pour une épingle gauche en deuxième. Puis un grand droit interminable, freinage en entrée pour, à priori, le passer en deux fois, on va chercher à l’extérieur puis ça ouvre, ce qui nécessite de passer une vitesse dedans en appuis. A peine la 4 passée qu’il faut freiner fort, en fin d’appuis pour une autre épingle gauche.

 

 

Bout droit, puis un pif paf beaucoup plus marqué que le premier et qui donne directement sur un gauche serré le long de l’entrée des stands. 200m droite à 90° à la fin duquel on doit freiner en appuis pour le gauche du raccordement, sympa de sentir la voiture partir légèrement dans le sens inverse avant de la rebalancer  dans le gauche ! bien sur il faut la tenir... sinon :

 

 

 

Tous ça nous conduit à l’heure du déjeuné. La restauration est possible sur place, avec sandwichs, boissons, crêpes, pannini…. Bon, nous on avait prévu le pique nique, il suffit juste de trouver un peu d’abris pour le vent, car la pluie a finie par se calmer. On profite de la pose pour faire un peu d’essence, c’est pas que l’on a beaucoup consommé dans ces conditions, mais Jean-Phi n’a pas le réservoir avant !

C’est l’occasion de discuter avec des possesseurs d’Abarth (A112 et 595 SS) déjà croisés sur le salon de Reims. Une sympathique équipe qu’on devrait avoir le plaisir de voir les 4 et 5 juillet « aux sorciers ».

 

 

On fait aussi le tour du parking visiteurs où on peut étudier à loisirs les différentes versions de mini produites et les évolutions au cours de la production, avec par exemple, une 1275 GT,  

 

 

un pick-up, un break,

 

 

des Innocenti cooper, où même une Riley Elf,

 

 

sans parler des différents millésimes !

 

 

Sur la piste il y a quelques engins bien méchant, boite taille droite, mini marcos, break de course, motorisations pas très catholique…. Un bel ensemble hétéroclite. Pour ma part, j’ai tout de même une nette préférence pour les série 1 à la mode rallye des années 60 où leur évocations.

Ca repart pour l’après midi avec une piste nettement plus sèche, les dérives et les freinages sont moins hasardeux, c’est sympa aussi.

 

 

Bravo et merci aux commissaires, des membres du club Esprit Mini, pour leur efficace présence et leur sympathie, j’ai cru comprendre qu’on en verrait certains également en juillet, ce sera avec plaisir.

 

Bref, une journée fort sympathique qui nous a donnée un avant goût de notre rencontre estival, ça promet……Elles sont pas mal ces p'tites autos !!!

 

Pour le Trophée, Christophe

Classic Days

C'est finalement en touristes que nous nous sommes rendu au Classic Days. Juste pour se promener.

J'ai longtemps hésité à savoir si j'allais m'inscrire pour tourner et j'ai finalement renoncé ! Partir la veille, avec la remorque, rentrer tard le samedi soir ou dormir une nuit de plus sur place....

C'était trop pour cette fois. D'autant plus que nous tournons avec Jean-philippe le 17 sur le circuit de la Ferté Gaucher avec les minis !

Donc départ tranquille vendredi matin, par la route, la nationale 7 ! Fontainebleau, Nemours, Montargis, la Scelle-sur-loire, Cosne-sur-loire, Briare, Sancerre, Nevers, Magny-cours.... Un voyage qui fleure bon les départs en vacances années 60 et 70 !

La route fut un plaisir, agrémentée cependant d'une bonne demi douzaine de radars fixes et d'une paire de jumelles (merci pour les appels de phares).

Arrêt dans une boulangerie choisie au hasard de la route, il s'averera lorsque je montrerai les photos à un copain que c'est celle de sa tante ! Incroyable coîncidence...

Arrivée au circuit du coup un peu tardive, on se range auprès de la Gorde d'Hubert Rage, un des rares adhérent du trophée à avoir répondu à l'appel. Vous avez eu tort ! Même si cette année, on voit que ça a bien grandit, pas de distribution de casquette ni de porte clef contrairement à l’année dernière !

 

On salut Jean-Marc Oudry et Yannick Buffart qui se sont inscrit pour tourner, les fidèles de la 12 Gorde, Jean-Pierre Gaihlac et Olivier Jeantils ainsi que quelques Dingo Gordo Nivernais venus en voisins. On fait une bise à Joël, fidèle au poste avec ses miniatures, et à la famille Depléchin et leurs vitrines.

Pique nique sur le circuit, avec les baguettes bien alignées sur les bandes de la Gorde et on se prépare en installant la jolie plaque rallye sur la voiture. Puis on se met dans la file pour le départ du « Classic tour » .

Y’a bien une petite centaine de voitures. Passage sous l’arche et arrêt obligé auprès du commentateur ! L’occasion de dire quelques mots sur notre « rencontre des sorciers ». Bien sur c’est improvisé, ce qui me vaudra quelques vannes des bons copains !!!

Le road book n’est pas trop compliqué (où le copilote excellent ?!). Pour tout dire le parcours n’est pas très sélectif comme dirait un de nos éminents membres ! Pas facile de trouver des routes qui tournent bien dans les environs apparemment. Comme sur chaque parcours de rallye touristique, il y a la route que la DDE a choisie de refaire justement cette semaine là ! On dirait que les préfectures leur transmettent les tracés !

L’arrêt dans le charmant village d’Apremont-sur-Allier est apprécié, l’occasion de faire de belles photos des autos présentes. Ce qui permet de juger de l’éclectisme de la caravane, ce qui est bien plaisant.

Tout juste retourné au circuit et on se prépare pour la parade. Le temps d’apprendre un incident regrettable : sortie sur l’huile répandue par une Alpine A310, une R12 Gordini coincée dans un bac à gravier s’est fait percutée par une Alfa GTV. Les dégats sont malheureusement importants. C’est les risques du circuit bien sur, mais c’est triste quand ça arrive. Tout notre soutient à son propriétaire pour avoir le courage de lui rendre sa superbe.

Immense embouteillage sur le circuit, plus de 420 voitures présentes. Quelques bobines ne supporteront pas la marche au pas ou les arrêts au ralenti prolongés.

On fait un tour des parkings, du village marchand et des stands avant de se rendre à l’apéritif et au repas du soir.

Là encore on peut s’apercevoir de l’ampleur prise par la manifestation. C’est au moins 4 à 5 fois plus grand que l’année dernière. Evidemment du coup, le côté convivial y a perdu ! Les buffets sont pris d’assaut et les serveurs ont bien du mal à assurer un ravitaillement équitable !  

L’orchestre fait tout ce qu’il peut, mais l’acoustique n’est pas facile. Malgré tout on se régale du répertoire « Classic Rock » choisi. Aller au lit.

Le lendemain, toujours en mode touriste, on refait le tour en prenant plus son temps. Les parcs sont bien garnis,

y compris celui des spectateurs venus en anciennes qui vaut le détour.

On se régale des stands et de la pit-lane ouverts librement (un des gros atouts des Classic Days). De la diversité des autos présentent, du circuit et….  Du beau temps Nivernais !

Puis retour tranquille par la même champêtre (au départ) route, on accélère juste ce qui faut pour décrasser les Webers de temps en temps… Ah oui, alors quand même, ça marche…..

Aller, c’est sur, l’année prochaine on se fait un convoi d’une dizaine d’autos pour y descendre, n’est ce pas Richard, Thierry, Jean-phi, Jean-Mi, Jerôme, Michel, Jean-Claude, Christian, Mathieu, Kony, Nico, Bertrand…..

A bientôt, et n'oubliez pas votre bulletin pour la rencontre des sorciers !!!

Pour le Trophée, Christophe.

 

PS : Encore merci aux potes qui sont toujours partant, pour cette fois ou pour les autres, passées ou à venir !