LES 100 TOURS EN GORDINI

 

 

Après une première expérience en 2007 avec la voiture de Joël FOUQUER, ancien pilote de la Coupe GORDINI, notre petite équipe rêvait de retourner au Castellet pour participer aux 100 Tours de Régularité VH. Cette épreuve organisée au profit de SOS Retinite, est une occasion unique de rouler sur le superbe tracé du Circuit Paul Ricard, haut lieu du fameux jour G en 1970.

 

 

Le Castelet : un environnement superbe 

 

Joël FOUQUER et sa voiture étant indisponibles, nous engagerons ma R8 Gordini jaune dont je partagerai le volant avec Richard ANGO et Christophe BOUCHET. L’assistance et le chronométrage seront confiés à Jérôme LE MOINE et Jean Michel BRACQ. Cette équipe est entièrement composée de passionnés du Losange réunissant à eux 5 une belle collection allant de la Dauphine Proto à la Clio Williams en passant par les R8 Gordini, R17 Gordini, R5 Alpine, R5 Alpine Turbo, R5 Turbo 2, R5 GT Turbo, Fuego Turbo, Alpine A110 1300 et A310 4 cylindres.

 

 

Vérifications techniques et pose des autocollants de l'organisateur

ça y est, on est dans les stands !

 

 

 

Aussi quel plaisir de partager notre stand avec l’équipe de Jean Charles REDELE qui engage cette année sa superbe Alpine M64. Il profite de cette épreuve hors FFSA pour faire rouler ses mécanos et Jean Jacques Mancel, le rédacteur en chef de Berlinette Mag.

 

 

 

 

Le principe des « 100 tours » de régularité est assez simple :

Chaque pilote de l’équipage réalise des essais chronométrés. L’équipage choisit un « temps de référence ». Il faut ensuite tourner 6h00 en changeant de pilote, en essayant d’être le plus proche possible de ce temps. Chaque 1/100 s en plus ou en moins est un point de pénalité. L’équipage ayant le moins de pénalité remporte le classement. Il ne s’agit donc pas d’une compétition de vitesse, chacun étant libre de se fixer un temps « rapide » ou pas.

 

 

 

 

ravitaillement, avec l'équipement de sécurité obligatoire, gants, cagoules, lunettes

les autocollants Echappement de la grande époque !

Petit problème d'arbre de roue en fin d'épreuve

 

 

 

A ce petit jeu nous finirons dans le milieu du classement, heureux d’avoir passé un week-end au goût de course d’endurance avec ses ravitaillements, ses changements de pilotes et pratiquement pas d’interventions mécaniques. Notre petit 1296 aura tourné 2h00 d’essais et 6h00 de course sans broncher, surement heureux lui aussi de se dégourdir les bielles sur ce beau tracé. On y retournera, c’est sur !

 

 

L'Alfa trés affutée de Sébastien Sauvadet, illustrateur de talent, mais aussi pilote !

 

 

 

(à voir, les photos dans les magazines Echappement Classic & Rétrocourse)

 

Jean Philippe CHAPONNEAU

Classic Days

C'est finalement en touristes que nous nous sommes rendu au Classic Days. Juste pour se promener.

J'ai longtemps hésité à savoir si j'allais m'inscrire pour tourner et j'ai finalement renoncé ! Partir la veille, avec la remorque, rentrer tard le samedi soir ou dormir une nuit de plus sur place....

C'était trop pour cette fois. D'autant plus que nous tournons avec Jean-philippe le 17 sur le circuit de la Ferté Gaucher avec les minis !

Donc départ tranquille vendredi matin, par la route, la nationale 7 ! Fontainebleau, Nemours, Montargis, la Scelle-sur-loire, Cosne-sur-loire, Briare, Sancerre, Nevers, Magny-cours.... Un voyage qui fleure bon les départs en vacances années 60 et 70 !

La route fut un plaisir, agrémentée cependant d'une bonne demi douzaine de radars fixes et d'une paire de jumelles (merci pour les appels de phares).

Arrêt dans une boulangerie choisie au hasard de la route, il s'averera lorsque je montrerai les photos à un copain que c'est celle de sa tante ! Incroyable coîncidence...

Arrivée au circuit du coup un peu tardive, on se range auprès de la Gorde d'Hubert Rage, un des rares adhérent du trophée à avoir répondu à l'appel. Vous avez eu tort ! Même si cette année, on voit que ça a bien grandit, pas de distribution de casquette ni de porte clef contrairement à l’année dernière !

 

On salut Jean-Marc Oudry et Yannick Buffart qui se sont inscrit pour tourner, les fidèles de la 12 Gorde, Jean-Pierre Gaihlac et Olivier Jeantils ainsi que quelques Dingo Gordo Nivernais venus en voisins. On fait une bise à Joël, fidèle au poste avec ses miniatures, et à la famille Depléchin et leurs vitrines.

Pique nique sur le circuit, avec les baguettes bien alignées sur les bandes de la Gorde et on se prépare en installant la jolie plaque rallye sur la voiture. Puis on se met dans la file pour le départ du « Classic tour » .

Y’a bien une petite centaine de voitures. Passage sous l’arche et arrêt obligé auprès du commentateur ! L’occasion de dire quelques mots sur notre « rencontre des sorciers ». Bien sur c’est improvisé, ce qui me vaudra quelques vannes des bons copains !!!

Le road book n’est pas trop compliqué (où le copilote excellent ?!). Pour tout dire le parcours n’est pas très sélectif comme dirait un de nos éminents membres ! Pas facile de trouver des routes qui tournent bien dans les environs apparemment. Comme sur chaque parcours de rallye touristique, il y a la route que la DDE a choisie de refaire justement cette semaine là ! On dirait que les préfectures leur transmettent les tracés !

L’arrêt dans le charmant village d’Apremont-sur-Allier est apprécié, l’occasion de faire de belles photos des autos présentes. Ce qui permet de juger de l’éclectisme de la caravane, ce qui est bien plaisant.

Tout juste retourné au circuit et on se prépare pour la parade. Le temps d’apprendre un incident regrettable : sortie sur l’huile répandue par une Alpine A310, une R12 Gordini coincée dans un bac à gravier s’est fait percutée par une Alfa GTV. Les dégats sont malheureusement importants. C’est les risques du circuit bien sur, mais c’est triste quand ça arrive. Tout notre soutient à son propriétaire pour avoir le courage de lui rendre sa superbe.

Immense embouteillage sur le circuit, plus de 420 voitures présentes. Quelques bobines ne supporteront pas la marche au pas ou les arrêts au ralenti prolongés.

On fait un tour des parkings, du village marchand et des stands avant de se rendre à l’apéritif et au repas du soir.

Là encore on peut s’apercevoir de l’ampleur prise par la manifestation. C’est au moins 4 à 5 fois plus grand que l’année dernière. Evidemment du coup, le côté convivial y a perdu ! Les buffets sont pris d’assaut et les serveurs ont bien du mal à assurer un ravitaillement équitable !  

L’orchestre fait tout ce qu’il peut, mais l’acoustique n’est pas facile. Malgré tout on se régale du répertoire « Classic Rock » choisi. Aller au lit.

Le lendemain, toujours en mode touriste, on refait le tour en prenant plus son temps. Les parcs sont bien garnis,

y compris celui des spectateurs venus en anciennes qui vaut le détour.

On se régale des stands et de la pit-lane ouverts librement (un des gros atouts des Classic Days). De la diversité des autos présentent, du circuit et….  Du beau temps Nivernais !

Puis retour tranquille par la même champêtre (au départ) route, on accélère juste ce qui faut pour décrasser les Webers de temps en temps… Ah oui, alors quand même, ça marche…..

Aller, c’est sur, l’année prochaine on se fait un convoi d’une dizaine d’autos pour y descendre, n’est ce pas Richard, Thierry, Jean-phi, Jean-Mi, Jerôme, Michel, Jean-Claude, Christian, Mathieu, Kony, Nico, Bertrand…..

A bientôt, et n'oubliez pas votre bulletin pour la rencontre des sorciers !!!

Pour le Trophée, Christophe.

 

PS : Encore merci aux potes qui sont toujours partant, pour cette fois ou pour les autres, passées ou à venir !