21/06/2011
La Châtre 27-28 Août 2011
Notre prochain rendez-vous aura lieu à La Châtre, ce charmant petit circuit lié à l'histoire du Trophée et même surtout, mais plus loin de nous, de la coupe !
La journée circuit aura lieu le 27 août. Ce samedi sportif sera suivi si vous le souhaitez d'un dimanche touristique.
Cette année, vous pourrez, si vous préférez, tourner une deuxième journée sur le circuit, puisque le LCAG sera le locataire du circuit le dimanche. Pour cela il vous faudra vous inscrire auprès d'eux pour cette journée (www.lcag.fr ou Philippe Sagne 06.70.94.56.50).
Vous pouvez télécharger ci-contre le bulletin d’inscription ainsi que le réglement (doc n°26 & 27) que vous devez remplir et nous renvoyer accompagné des papiers nécessaires et de votre règlement. Merci de lire attentivement ce règlement.
Nous attirons particulièrement votre attention sur les points suivants :
- Le nombre d’inscrits sera limité à la capacité d’accueil du circuit, soit 50 autos maxi et vous constaterez qu’un tarif d’accès piste préférentiel est proposé aux adhérents à jour de cotisation.
- Vous devez fournir une photocopie d’une attestation d’assurance valide, y compris pour les protos (licence FFSA OK).
- Les spectateurs ne peuvent pas être admis sauf accompagnateurs déclarés et supporters.
- Pour les personnes ne disposant pas d’adresse e-mail, joindre obligatoirement une enveloppe timbrée, libellée à votre adresse pour confirmation d’engagement.
Au plaisir de vous retrouver à La Châtre.
Gordialement
16:16 Publié dans Rassemblement à venir | Lien permanent | Commentaires (0)
Héritage Autodrome Festival 4 juin 2011
L'autodrome de Linas Montlhéry n'en finit pas de revivre !
Presque chaque week-end maintenant s'y déroule un événement ! Et c'est tant mieux, car son ambiance se marie vraiment bien avec les vieilles mécaniques.
Cette année outre la présence de nombreux clubs, et les classiques plateaux ou de belles autos et monoplaces de compétition étaient présentes,
l'UTAC avait proposé aux propriétaires de R8 Gordini un rassemblement pour deux sessions dédiées à notre petite boite à chaussures préférée !
Une initiative dans la lignée de l'International Gordini Revival, et à l'appel de la quelle 38 autos ont répondues présentes.
Un plateau digne de la coupe ou tout le monde était prié, dans la mesure du possible, de venir en configuration série, c'est à dire notamment avec les roues de 15'. Une réussite, puisque la majorité des propriètaires avaient joué le jeux.
Une fois la voiture inscrite, me trottait dans la tête une question : que faire pour marquer cet événement, pour que l'ambiance coupe soit la plus présente possible ? En feuilletant une nouvelle fois les excellents petits fascicules de Patrice Moinet et Sébastien Sauvadet, l'idée se précisait : refaire la déco d'une des voitures de la coupe 69 ou 70 ! Comment ? Et laquelle ? voilà ce qu'il fallait encore décider. Ma voiture étant bleue, il fallait choisir parmis les décos à base bleue. Ensuite il fallait à la fois une voiture spectaculaire mais aussi pas trop compliquée à réaliser, ensuite si possible, une voiture connue. Après réflexion, j'hésitait entre celle de Pierre Laffeach et celle de Richard Chevaux à la coupe 69, l'année de ma voiture. Et finalement, celle de Laffeach n'étant pas bleu 418, c'est pour celle de Chevaux que je me décidais. Tout cela était envisageable car il y avait au boulot de nombreuses chutes d'adhésif et une machine fantastique, une découpeuse numérique. Après la prise de quelques gabarits sur la voiture, on découpa (merci Christian et Fred) les morceaux d'aplat, les "fesses" figurant en blanc sur le capot ainsi que les autocollants des sponsors présents à l'époque.
Après quelques poses déjeuné et soiée passée sur la voiture, le résultat fut à la hauteur de nos espoirs !
A tel point que je ne résistais pas à lancer la rumeur qu'on aurait retrouvé la voiture de Richard Chevaux intacte au fond d'un sous-sol et qu'elle serait présente à Montlhéry pour sa "résurection". Toute cette aventure j'en avait parlé uniquement aux amis du bureau du Trophée et évidemment l'idée plu à tout le monde, à telle point que Jean-Phi aussi était démangé par l'idée de le faire. On trouva une autre voiture, visible, mais un peu plus simple à faire et la voiture de Dany Snobeck, à la coupe 70 cette fois, ressurgit de son oubli.
Beau succés, je crois de l'idée auprès des Gordinistes présents. Pierre-Yves avait d'ailleurs eu une idée similaire, et sans faire une voiture particulière, il avait décoré la sienne dans l'esprit de la coupe 70.
Voir les trois voitures rouler ensemble était vraiment sympa.
Un petit regret, ne pas avoir organisé quelques tours en collaboration avec Renault Histoire & Collection pour tourner de concert avec la voiture, authentique elle, de Michel Leclère. Heureusement, Jean-Louis Le Tohic me permettra gentiment de faire une petite séance photo avec les deux voitures (2ème et 3ème de la coupe 69) en fin de journée. Dommage que Michel Leclère soit déjà parti se changer pour la soirée, je n'ai pas eu l'occasion de recueillir ses impressions.
Les R8 étaient regroupées sur un bel espace agréable en herbe prés de la forêt, agréable mais curieusement un peu exentré par rapport au reste de la manifestation.
Car curieusement malgré le nombre de véhicules présents annoncé, il y avait comme une impression de vide dans cette enceinte de l'autodrôme, c'est qu'il en faut des voitures et des gens pour remplir un si grand espace, et c'est là, rétrospectivement qu'on se rend compte de l'immense rendez-vous qu'était les coupes de l'âge d'or !
Il y avait tout de même un beau village
et Citroën et Renault avaient ammenés quelques voitures de courses
et de nombreux clubs
(saluons au passage l'acceptation des youngtimers comme les 205 rallye et GTI)
première série vers midi, autant dire que les pilotes attendaient impatiemment d'en découdre ! On a beau se dire qu'on part tranquille, qu'on est en roues de 15, qu'il faut pas prendre de risque car sur ce circuit les dégagements ne sont pas généreux et les murs en béton bien proches et peu accueillants, on se prend au jeu ! Mais l'autodrôme est impitoyable pour nos voitures. fait de grandes portions rapides plus ou moins droite et donc de gros et longs freinages, ce circuit est un juge de paix pour les freins ! et dès le premier tours deux voitures se retrouvent coincés, freins bloqués au Faye ! Un tour de plus et ma voiture s'immobilise à son tour à l'épingle des deux ponts ! pédale coincé freins arrière fumant, il faut que je lâche de la pression en purgeant au niveau de l'hydrovac pour que tout se desserre ! Je repars pour un tour, mais la session est stoppée !
Pour l'après midi, une seule solution, je déconnecte l'assistance ! Un bouchon de fortune pour la dépression et c'est parti ! Mollet de plomb obligatoire, mais ça freine ! Enfin au début ! Après 5/6 tours d'une belle passe d'arme avec Jean-Philippe, les distances de freinage s'allonge, en fin de zone de freinage je me rapproche deux fois dangereusement de la voiture qui précède ! Il faut lâcher, tant pis, Jean-Philippe passe..... Je suis bon pour une bonne révision du circuit, avec rénovation de l'hydrovac et passage au DOT5.
On finit la journée tranquille en regardant l'éclectique parade ou dans une joyeuse pagaille populaires, GT, voitures de courses, françaises, étrangères, seventies, avant guerres, youngtimers etc.... se côtoient joyeusement. Vive la diversité, merci à la météo et à toute l'équipe de l'UTAC (même si on les critique parfois ;-) )
Christophe
photos : Mathieu wandon, Jean-François Morin, David Ohrant, Esprit Racing (http://photo.esprit-racing.com/2011/autodrome-heritage-fe...), Alpinet', Christophe Bouchet
13:23 Publié dans Evénements R8 G hors trophée | Lien permanent | Commentaires (3)
06/06/2011
Rallye de la porcelaine historique
Après le circuit avec les 100 tours au Castelet, il nous trottait dans la tête depuis un certain temps de découvrir les rallyes de régularité. L'occasion s'est présentée les 9 & 10 avril dernier, puisque notre ami Limougeaud, Dominique Vergnaud nous proposa de participer au rallye de la porcelaine historique.
Nous sommes donc descendus, Jean-Philippe et moi même, pour tater un peu de cette discipline dont on ne connaissait que les récits à travers la vie de l'auto, rétrocourse ou échappement classic ainsi que par nos amis ayant déjà participés.
Nous nous retrouvions donc à trois R8 bleues, pour nous rendre à Eymoutier, plaque tournante du rallye et satisfaire à la première étape, les vérifications techniques et administratives. Pas de contrainte de ce côté là, les démarches étant réduites à leur plus simple expression. Restait à coller les plaques rallye et les numéros et à attendre de voir à quelle sauce nous serions mangé !
Un petit tour dans le parc fermé pour admirer la diversité du plateau présent. Une autre R8 Gordini, celle des vainqueurs de l'an passé, 2 A110, une bleue, une jaune, 2 Ferrari, une 308 GTB au bruit fantastique et une superbe dino 246 GT, plusieurs Alfa, coupé bertone, berline Giullia, spider, Escort, R16, A310, Capri, Cox, Porsche, Simca 1000 rallye, Fulvia, bagherra, etc.... et pas mal de "youngtimer", coupé GTV,R5 Alpine, GT turbo, Golf et 205 GTI...
Première étape de navigation, le samedi après midi donc. temps superbe, on croirait que l'été est déjà là. Un tout petit road-book fléché métré (le classique) pour rejoindre la zone de traçage. Il s'agit de reporter sur une carte de la région (fournie) des portions de tracés données sur une feuille à part. Les premiers tronçons comportant des lettres au début et à la fin, ce qui permet de savoir dans quel sens les prendre et comment ils s'articulent entre eux, mais les suivants en sont dépourvus, et il faut donc tâtonner pour trouver de quel côté du tracé est le départ et dans quel ordre les utiliser. A la fin on doit donc se retrouver avec le parcours à suivre sur l'étape tracé sur la carte. Quand on pense enfin que tout s'enchaine logiquement, y'a plus qu'à partir !
Ne pas oublier qu'en chemin, il y a quelques points de passage obligés, matérialisés par des panneaux comportant une lettre qu'il faut reporter sur le carnet de route, dans le bon ordre et sans en oublier. Bien entendu, quelques uns sont placés dans des endroits où, par exemple, le tracé comporte des bretelles qui peuvent facilement être malencontreusement court-circuitées ! Il y a aussi quelques points de passage avec des contrôleurs chargés de tamponner le carnet. Nous avons bien repéré une boucle sur le parcours et évidemment, il y a là un contrôle ou il faut bien passer deux fois et ne pas être perturbé par les chemins différents que prennent les autres concurrents suivant qu'ils commencent la boucle ou qu'ils en sortent !
Et finalement tout ça se passe plutôt bien, on est attentif et on ne jardine pas. Puis nous arrivons au parc de regroupement intermédiaire, nous échangeons nos points de vue. Et là, on se rend compte que le parcours qui reste est impossible à réaliser dans le temps imparti ! Sans aucun équipement tel un cadenceur et trop habitués au rythme des rallyes de sortie club, nous ne nous sommes pas trop occupé de moyenne ! Concentrés sur ne pas se tromper de parcours, on a fini par être en retard. Il faut choisir : soit on choisi de jouer le jeux et de faire quand même le parcours dans son intégralité, et là on est sur de prendre la pénalité pour dépassement de plus d'une demi-heure du temps imparti, (2000 points) soit on joue tactique et on coupe pour arrivé dans les temps, il y aura des pénalités pour contrôles ratés, mais 100 points par contrôle, on arrivera pas à plus de 500 ou 600 point. Bon, de toute façon, on est la pour profiter, on ne cherche pas la victoire, alors on décide de profiter de l'intégralité de ce beau parcours, tant pis pour le classement ! Et malgré un rythme plus élevé sur cette fin d'étape, comme prévu il nous est impossible de pointer dans les temps.
Retour au parc fermé pour la pose dîner. Et oui, il reste un gros morceau, une étape (courte, 20 km), de régularité, mais de nuit. Bon, on a pas de trip, pas de chrono, pas de cadenceur, pas d'abac pour le respect des moyennes, des phares qui éclairent un peu haut (et oui, la Gorde a un petit coup dans le nez !) et même un compteur qui ne se met en service qu'à partir de 60 km/h !... Du coup pour la première indication à gauche, on a pas de distance et on la rate, ça commence fort ! Demi-tour donc premier retard et je suis resté sur l'idée du rythme nécessaire à la fin de la première étape, donc un peu vite ! En gros, on ne sait pas du tout où on en ait ! On rattrape un concurrent, mais ça ne nous en dit pas plus, où en est-il lui ? Bon, retour au parc fermé, on s'est pas perdu, c'est déjà ça ! mais le classement de la journée n'est pas fameux. Dur, dur l'apprentissage. On doit être alors 39ème sur 52 !
Petite nuit, puisqu'on est rentré sur Limoges vers minuit et demi et qu'il faut être à 8h30 au parc fermé ! Cette fois on commence par un secteur de réguralité, avec road-book fléché-métré ! bon de jour, on a plus de repères, et on s'est calculé quelques références par rapport à la moyenne demandée. Toujours pas d'instrument par contre, donc on fait tout au compteur et au chrono du téléphone ! A la fin du secteur de régularité on arrive à la nouvelle zone de traçage. Deux difficultés supplémentaires : on ne sait pas où l'on est, car le road-book nous a emmené en pleine campagne et forêt limousine et en plus pendant le parcours, il y a une partie qui est sur une autre carte avec une échelle différente ! Ca prend donc un peu plus de temps pour bien tracer. Et c'est parti ! Avec l'expérience de la veille, on sait que l'on ne doit pas partir sur sur un faux rythme, alors on enquille ! mais le temps est bien moins clément que la veille; il faut être attentif dans les sous bois notamment. On attaque le plateau des milles vaches et là, le brouillard nous saisi ! On ne voit pas à 20 mêtres, la route est extrêmement étroite, les essuis glaces qui fonctionnent sans arrêt depuis le départ décident de nous lâcher. P... de refabrication d'essuis glace caravelle ! Ils se disloquent, se bloquent sous le joint de pare-brise et tout s'arrête ! Heureusement, la pluie se calmera pour la fin du parcours, mais, quand même c'est pas confortable. Malgré ces péripéties, on boucle le tout sans la grosse pénalité, 17 minutes après l'heure idéal. On a fait une bonne journée ce dimanche, finalement les leçons, ça rentre ! On se classe 9ème sur cette journée !
Tout le monde rentre au bercail, notre classement final, 27ème, mais premier de la bande. Peut importe, en tout cas c'était un bon moment, de découverte, de ballade, de pilotage, de co-pilotage et surtout d'amitié et de convivialité !
vive le sport ! merci beaucoup à Dominique, Christian, Jean-Philippe, Arthur..... et tout spécialement à Annie, ma copilote appliquée.
Christophe
17:56 Publié dans Evénements R8 G hors trophée | Lien permanent | Commentaires (0)