Lurcy-Levis 7&8 juillet 2007

Journées Gordini à Lurcy-Lévis.

Le prétexte de notre rencontre cette année est l’anniversaire des 50 ans de la collaboration d’Amédée Gordini avec Renault. Pour marquer ça, nous avons tenté de rassembler le plus possible de Dauphine, modèle qui a marqué le début de l’aventure Renault pour Gordini. Etait également présent, le dernier modèle à porter un monogramme Gordini en France, un exemplaire de R17 Gordini. Nous avions aussi quelques invités exceptionnels par l’intermédiaire du Club IT5. A noter que le dernier modèle de production à être badgé Gordini est à ce jour la R5 Gordini Turbo, patronyme anglais de la R5 Alpine Turbo.

Un peu de chamboulement dans nos habitudes cette année, en effet, suite à la difficulté de réserver les circuits désormais, nous avons été contraint d’organiser le circuit le samedi et la ballade touristique le dimanche. Les gens qui ont tournés à foison nous en seront grés, car la météo fut nettement en faveur de la journée du samedi ! Nous allons aussi découvrir un nouveau circuit.

Miracle des RTT, nous partons une nouvelle fois tranquillement le vendredi pour être à pied d’œuvre le samedi matin pour l’accueil des participants sur le circuit. Cela nous permet d’éviter les grands départs de ce premier samedi de vacances estivales. Nous empruntons l’autoroute des arbres, celle qui même à Nevers, sûrement l’une des moins fréquentée, nous ne serons pas ennuyé par le trafic.

L’équipe du Trophée est re grou pée dans un superbe gîte/chambres d’hôtes.   Nous sommes accueillit comme de la famille par Camille qui vient juste de se casser un orteil mais se pli en quatre pour nous satisfaire. De plus le cadre est superbe. Quelques Gordes garées par-ci par-là et c’est parfait.

 

Pour le soir, la table est dressée dans la grange et toute l’équipe se retrouve autour d’un repas convivial partagé avec nos hôtes. Sans oublier un petit apéro et l'inauguration d'une nouvelle pompe à bières !

Après, c'est plus dur de péparer les voitures pour le circuit !

 Réveil matinal, mais pas assez ! Nous serons devancé par quelques participants attendant déjà l’ouverture des grilles avec impatience. Certains ont même un peu trichés, puisqu’ils ont dormis dans l’enceinte du circuit ! Petite pression d’entrée avec cette première fille d’attente aux portes. Petit caffouillage avec le  logiciel avec lequel sont enregistrés les participants et notre président monte dans les tours ! On décide de séparer l’accueil aux portes et la confirmation d’inscription et la distribution des accès piste et plaques rallye. On peut ainsi éviter que la fille des voitures s’étende à l’entrée et l’accueil dans les boxes est plus détendu.

Le parc des plateaux et le paddock se remplissent rapidement.

Il est temps vers 9 heures d’ouvrir la piste. Le soleil est déjà bien présent et je commence déjà à chauffer dur en plein soleil à la porte du circuit ! L’huile et la gomme commencent aussi à monter en température et c’est parti pour la découverte du circuit :

Sortie des stands un peu étrange, on tourne à 90° à gauche. Heureusement, vu la platitude du tracé, on voit venir les autos de loin.

Oui, car j'aurais du commencer par ça, la caractéristique principal de Lurcy-Levis est sa platitude. C'est un ruban de bitume dans une prairie ! Pas un rail pour rapeller que l'on est sur un circuit, des dégagements presque illimités... bref, presque le contraire du Mas du Clos.

Mais, bon, on en était à la sortie des stands : courbe à gauche moyenne, sans problème à la sortie des stand mais qui fait suite à un enchainement rapide dans un tour lancé. On arrive donc encore un peu en appuis pour le freinage du virage le plus serré du circuit, une épingle ou un peu de dérive de l'arrière aide à ne pas sortir trop large et descendre du bitume dans le bas côté.

S'enchaine un gauche à 90° sans problème vu qu'on sort de l'épingle, puis droit et petit bout droit qui même à un gauche à 90° directement enchainé à l'entrée d'une longue courbe droite qui n'en fini plus. On peu presque la décomposer en deux droites, je n'ai pas trouvé la manière d'y être bien ! quelqu'un à un conseil ? puis gauche pour entrer de la ligne droite. Vu la largeur de celle-ci on peu ouvrir la trajectoire tranquillement et ouvrir les gaz en grand. Y-a de la place pour tout le monde. Si bien qu'au bout on est très vite pour enchainé sur un droit sans fin qui peu commencer à fond pour finir par resserer un peu pour donner sur un gauche qui conduit après un petit bout droit à l'enchainement droite gauche plutôt rapide devant les stands.

Là revient ce fameux gauche du départ dont la trajectoire n'est pas évidente non plus. Il faut un peu casser à l'entrée bien à l'extérieur pour espérer atteindre le bon point de corde. En bref c'est un tracé assez technique sur lequel quelques conseils ne doivent pas être de trop pour allez bien.

 

Le rythme se met en place et les entrées et sorties des stands se succédent sans anicroche toute la matinée.

 

Le temps est avec nous, il fait chaud, la buvette tourne à un bon régime.

La visite de la boutique du trophée est une bonne occasion de trouver un peu d'ombre, car le site est vraiment dépourvue d'abris ou d'arbre acceuillants ! C'est une visite qui s'impose d'autant plus que l'on a cette année de nouveaux tee-shirts avec un logo très réussi et qui sont déclinés dans plus de couleurs qu'a l'habitude : bleu et gris bien sur, mais aussi jaune, orange, bordeaux. Nous avons même des débardeurs femme. Mais nous avons été un peu trop prudent sur le nombre fabriqué et rapidement ceux-ci seront épuisés. Il y a aussi un nouvel autocollant, superbeùent réussi, on le croirait sorti d'un stock d'époque !

Dans le paddock on croise de superbes autos, comme ce proto dauphine fraichement restaurée. Il aura une petite frayeur sur le circuit, croyant à une casse de boite, la voiture étant immobilisée sur la piste. Mais plus de peur que de mal, ce n'était finalement qu'une fixation d'étrier qui avait cassée.

Puis arrive l'heure du déjeuné, avant de se restaurer, il est temps de se mettre en place pour la traditionnelle parade. Les voitures sont mise en ordre par modèle, dauphine en tête.

L'après midi, un petit tour de paddock :

 

et le ballet reprend sur la piste.

 Non sans quelques figures plus ou moins controlées !!!

C'est jolie à observer de l'intérieur, car il faut le reconnaitre, en spectateur, ce circuit n'est pas adapté ! De toute façon, l'évolution de la réglementation, va nous obliger à être de plus en plus stricte vis à vis des observateurs. A notre grand regret, les textes qui s'appliquent désormais ne vont pas dans le sens de rencontre conviviales. L'état policier s'étend sur nos circuit et met en garde les organisateurs quand à leur responsabilité en cas d'accident.

Pour mettre à l'honneur le club IT5, nous finirons par une série R5, histoire de les remercier d'être venu nous faire un petit coucou.

Puis, pour l'organisation, retour au gite pour fêter l'anniversaire de l'abbé Gordoche et de notre "poulet" de trésorsier. 

Le gite, ce sera le point de départ le lendemain de la ballade touristique.

Départ dans l'ordre de levé, les plus matinaux nous tirants de notre table de petit déjeuné !

Départ au fur et à mesure des arrivées, afin de ne pas créer de convoi, mais juste des petits groupes. Ainsi, on peut s'apercevoir que cette année, le road book est impecable ! Le temps lui est couvert au départ, puis, le matin nous le soleil nous accompagne. Mais c'est un mauvais présage !

L'heure de la pause déjeuné approchant, le ciel se fait de plus en plus menaçant

Et au moment de sortir des autos, face au restaurant "le beau site", c'est le déluge !

Ce qui n'empechera heureusement pas l'assemblée d'être joyeuse et animée !

Le parcours de l'après midi sera vécu de façon très différentes par les équipages suivant qu'ils soient parties bille en tête du restaurant, ou qu'ils aient flamé un peu. Pour ces derniers, il faudra affronter un orage torentiel lors du quel la route se transforma en rivière ! Les pauvres essuis glace de R8 n'en pouvaient plus, quand à la R17, elle se transforma en baignoire...

Pas d'incidents cependant à signaler. Pour ceux qui avaient encore un peu de temps et ne reprenaient pas directement la route du retour, un apéritif était offert au gite du départ.

Pour certains, c'est l'heure de rentrer, pour d'autres, l'aventure continue, en route pour Mauriac dans le Cantal et le rassemblement en mémoire du jour G.

A suivre donc....

Et voici un petit film, chacun se reconnaitra dans le défilé de la parade :

Autobrocante à Lohéac

Cette année 2007, la finale de L'International Gordini Revival aura lieu lors de l'autobrocante de Lohéac.

C'est une manifestation Renault H&C.

C'est l'occasion de se rememorer la manifestation des 40 ans de La Gorde en 2004, avec de petits films (trouvés sur you tube bien sur).

 

Mas du clos 2006

Au Trophée Gordini, on aime bien trouver un thème à nos manifestations, spécialement lorsque l’on prévoit d’aller sur ce magnifique circuit du Mas du Clos. 1966 -2006,  ça fait donc 40 ans que sous l’impulsion de la revue Moteurs, Dunlop et bien sûr la Régie Renault, est lancée une formule de promotion monotype. Notre petite bombe bleue, la R8 Gordini 1100, une meute de jeunes loups : la Coupe Gordini est née ! Rendez-vous est donc donné les 1^er et 2 juillet 2006, à nos fidèles Gordinistes au Mas du Clos, pour fêter cet anniversaire. Toujours un petit doute pour les organisateurs lorsque les bulletins d’inscriptions sont édités, est-ce qu’une fois encore ils répondront à l’appel ? Courriers, affiches dans les magazines, bouches à oreilles, la boite aux lettres du trophée se remplit et nos téléphones sonnent de plus belle. Ils sont formidables ces Gordinistes et c’est fort de 180 inscriptions et d’une météo radieuse que nous prenons la route pour la Creuse. Depuis le vendredi soir les rues d’Aubusson raisonnent du grondement des 4 cylindres du sorcier. Le samedi matin, il y a du bleu parsemé de point de couleurs vives partout, tous convergent vers le départ du rallye touristique, il y a affluence à la distribution des road books ! Heureux de se retrouver, tout se passe dans la bonne humeur, l’effervescence du circuit ce sera pour demain. Même si les routes creusoises et corréziennes incitent à l’arsouille (certains copilotes auront bien du mal à supporter), les paysages incitent aussi à la contemplation. En bref, il y en a pour tous les goûts sur ces 220 km de parcours touristique qui sera une partie de plaisir pour les 120 (un record) participants. Quelques péripéties (j’oublie volontairement celle qui aurait pu finir tragiquement : rassurez-vous il va bien !) vont jalonner le parcours, comme le démontage d’un train AV au bord de la route pour échange droite/gauche des triangles supérieurs (vous avez dit remontage hâtif ?)… Dimanche dès 8h00, c’est déjà une autre histoire. L’accueil aux portes du circuit sous un soleil déjà très présent n’est pas de tout repos pour les organisateurs. Il faut gérer tous ces impatients pressés d’en découdre avec leur cerceau. Certains, avec la fatigue de la route prise de très, trop, bonne heure, montent déjà dans les tours. Heureusement qu’on les connaît bien, tout rentre dans l’ordre au plus vite ! D’autant plus que, bonne surprise, un riverain met, en dernière minute, son herbage situé à proximité de l’entrée du circuit à notre disposition. Les participants venus avec leurs autos posées sur un plateau se verront épargner de fastidieuses manipulations (cf.  2004) ! Malgré cela, certains Gordinistes (heureusement peu nombreux), montrent peu d’entrain à laisser leurs véhicules tracteurs et leurs pièces de rechange à 300 m du paddock !! Du côté de la piste, dès 9h00, ça chauffe ! Chacun est pressé de (re)découvrir le magnifique tracé du Mas du Clos. Toute la matinée les voitures peuvent rentrer en continu sur le circuit, notre volonté étant bien sur que chacun puisse tourner à satiété. Les entraînements libres ne seront guère interrompus que par quelques sorties de piste ou pannes imposant la sortie des véhicules d’intervention et ce suivant les instructions des commissaires et du gestionnaire du circuit, souverains en leur fief.  De la tôlerie, il y en aura un peu, les risques du circuit…. Mais, attention messieurs, nous ne sommes plus en 1968 !

 

La traditionnelle parade marquera la fin de la session matinale. Ce n’est pas original, certes, mais quel plaisir et sensation impressionnante de voir toutes ces voitures regroupées, des Gordes à perte de vue…  Il y a d’ailleurs pas mal de visiteurs sans voiture qui profitent de ce beau spectacle. Même si malheureusement pour des raisons de sécurité, le Mas du Clos n’est pas un circuit prévu pour les spectateurs, et qu’en tant qu’organisateurs bénévoles et peu nombreux nous ne pouvons gérer le public. Après le repas, lors duquel mécaniques et équipages auront cherchés à se rafraîchir du mieux possible, rendez-vous à 14h00 pour l’évocation de la Coupe R12 G ! Une quinzaine de véhicules se présentent sur la grille. On salut à cette occasion le retour en piste de Didier Guilbert : réfection du moteur la semaine précédent la manif, juste à temps ! Le décollage de ces 1600, certains bien affûtés, est impressionnant de bruit et de fureur. Trop de pression, trop chaud ???? Toujours est-il que le spectacle attendu tournera court malgré deux départs et nos duettistes Yves Péot et Michel Dousset, tous deux ex-concurrents de la fameuse coupe en respectivement 74 et 75, devront en découdre une autre fois, un bac à gravier ayant semble-t-il traversé la piste inopinément !

 

Vient le tour du départ façon coupe pour les R8G cette fois, Alain Bertaut n’est pas là, mais un  simulacre de vérifications techniques est organisé : culasses Gordini only ! Cette fantaisie ne plaira pas à certains qui se verront exclus de la file d’attente pour « non-conformité ». Merci de ne pas nous taxer d’élitistes, c’était un clin d’œil pour ces 40 ans de coupe… Ce sont 28 R8G qui vont se positionner sur la grille. Parmi eux : Joël Fouquer et Bernard Monteiro, concurrents respectifs des éditions 67 et 70. A ce petit jeu, deux représentants du Maine et Loire vont se montrer les plus rapides : Yannick Buffard (tiens, il prend l’habitude de se faire remarquer celui là !) et Jean-Marc Oudry (c’est de famille il semblerait). Reprise des essais libres pour toutes les autos jusqu’à la série femme qui clôturera la manifestation. Il fait toujours très chaud, certaines mécaniques déclarent forfait, tandis que leurs pilotes fréquentent de plus en plus assidûment  la buvette, rapidement en rupture…. Du côté des femmes, nous découvrons 15 volontaires. Parmi elles, deux vont rapidement faire preuve d’une dextérité au volant qui pourrait faire pâlir bien des hommes ! Ces femmes qui n’hésitent pas à se taper au freinage, ce sont Mmes Monique Pingaud (R8G) et la toute jeune Amandine Bourhis, également sur R8G. Quand on sait que cette dernière conduisait l’auto pour la première fois avec quelques mois de permis à son actif, on peut lui prédire de l’avenir dans le milieu du sport auto ! Encore bravo mesdames ! Et rendez-vous à tous à Lurcy-Lévis le 7 juillet 2007 !

Course de côte des sueurs

Courses de côtes des sueurs. C’est à l’initiative de deux membres du Trophée très actif, Maurizio Dalmaso et Christophe Mendès, qu’est né l’idée de cette rétrospective de la course de côte des sueurs. Organisée jusque dans les années 80, le parcours a depuis été abandonné. Habitant à proximité et en faisant leur terrain d’essais, nos deux Gordinistes avaient à cœur de faire revivre cette épreuve. C’est avec enthousiasme que l’équipe du Trophée, Richard Ango, Jérôme Le moine et Thierry Cabrières en particuliers, leurs ont prêté mains fortes pour cette organisation. La mairie du Val Saint Germain s’est impliquée également de façon très sympathique dans cette aventure.             Les concurrents se présentaient donc Dimanche 25 juin au matin pour recevoir leur pochette d’inscription. Numéro, autocollant, programme de la journée… il ne restait plus qu’a se présenter au départ de la côte. Seul ombre au tableau après une splendide semaine de juin et avant une non moins agréable autre semaine, ce dimanche 25 juin fut un désastre sur le plan météo ! Le temps alternera toute la journée entre faible pluie et averse torrentielle !             Le plateau, constitué bien sur principalement de R8 Gordini, comptait aussi quelques autres sympathiques autos : Simca 1000 rallye, Marcadier Barzoï, Lotus Elan, R5 turbo, R5 Alpine turbo, Alpine A110 et la venue exceptionnelle de la barquette Cg de … Au programme, deux montées le matin et deux montées l’après midi. On ne profitera pas au mieux du joli parc mis à disposition pour la pose déjeunée qui aurait été idéal pour un pique-nique à l’ombre des grands arbres en raison du temps. Les plus heureux seront les possesseurs de voitures en plastique qui auront pu surfer sur les torrents d’eau dévalant la pente !             Malgré cela, les participants seront enchantés de l’expérience et du parcours et la journée se déroulera sans accrocs. On la clôturera de belle manière par un pot et une remise des prix toute symbolique, mais très conviviale. Elle récompensera le plus jeune participant : …… , le plus ancien : Bernard Montero, le plus malchanceux (la seule panne à déplorée, heureusement vite réparée par une intervention efficace des frères Mouzzaoui !) : Alain Fouyé, Celui venant de plus loin …. , ….. Et on se donnera rendez vous pour l’année prochaine en espérant de tout cœur une météo plus clémente !

La Châtre 2005

         A.G. du 24 Septembre

Cette année, nous avions décidé d’ adopter une assemblée générale plus « dynamique » qu’ à l’ habitude en couplant celle ci avec une journée circuit. C’ était l’ occasion de retrouver notre circuit fétiche de La Chatre, et  d’ organiser une deuxième sortie circuit dans l’ année après Pau Arnos en Mai.

( vous trouverez le compte rendu dans la note suivante )

Samedi 24 :

C’ est ainsi que 25 Gordini se retrouvaient Samedi à 14h00 pour un parcours sur les traces d’ un des premiers rallyes touristiques organisé par le Trophée en 1997. Heureusement les routes empruntées à travers le pays de George Sand n’ ont pas changé, et tout le monde put rallier à temps le magnifique château qui abrite la mairie de Montgivray ou la municipalité offrait un sympathique pot de bienvenue. Merci encore à Pascal Mijoin, qui au delà de ses responsabilités au circuit de La Chatre, a organisé cet accueil et a facilité le déroulement de ce week-end .

Un seul petit bémol est à ajouter à ce tableau idyllique : la rencontre avec un riverain excédé par le bruit et la vitesse supposée de nos autos. Cette petite altercation aurait pu mal tourner à cause de certains Gordinistes aussi prompts à prendre des tours qu’ un 1296…C’ est pour nous l’ occasion de rappeler qu’ en ces temps d’ auto phobie il est plus que jamais indispensable d’ avoir un comportement irréprochable, en évitant notamment de rouler en pot piste ( ! ) et de se croire en spéciale sur une route ouverte.

Seul un comportement responsable permet d’ assurer l’ avenir de nos manifestations, il ne faut pas oublier que nous pouvons déranger, même si la majorité des gens rencontrés manifestent plutôt leur sympathie à notre passage.

Après Montgivray, c’ est la Mairie de La Chatre qui mettait à disposition sa salle de réunion pour notre Assemblée Générale. Après la présentation des activités d’ une année 2005 riche de deux sorties circuit (Pau Arnos et La Chatre), l’ élection du bureau 2006 vit la reconduction de l’ équipe 2005 dans son intégralité, faute de nouvelle candidature…

Le diner fût de nouveau l’ occasion de discussions animées autour de notre sujet préféré, chacun expliquant l’ historique de son auto, ses déboires mécaniques ou telle ou telle amélioration. Ce fût également l’ occasion d’ envisager certains projets comme la réunion

d’ anciens pilotes de la Coupe évoquée avec Bernard Monteiro.

Après le diner certains prolongeaient la soirée par une visite de certains lieux de perdition révélant une vie nocturne torride insoupçonnable dans cette paisible cité provinciale…

Dimanche 25 :

Comme à l’ accoutumée, les 50  Gordinistes pressés d’ en découdre se ruaient à l’ entrée du petit circuit dès 8h00, laissant à peine le temps à l’ organisation de s’ installer pour les accueillir. Néanmoins tout était prêt à temps pour l’ ouverture de la piste à 9h00, grâce à l’ efficacité de l’ équipe de commissaires de l’ ASA La Chatre emmenée par M. Dujardin.

De même, la traditionnelle Boutique du Trophée permettait à chacun de s’ offrir T-shirt, montre ou autre souvenir aux couleurs de notre voiture préférée.

Sur la piste, le spectacle était assuré par certains pilotes « généreux », laissant malgré tout la possibilité aux plus calmes de tourner à leur rythme, sans prendre de risques.

Une pluie abondante vint clôturer la matinée, quelques minutes avant la pause déjeuner que chacun essaya de prendre à l’ abri.

Fort heureusement la pluie se transforma en très léger crachin dès 14 heures, rendant seulement la piste humide. Les conditions d’ adhérence ne décourageaient pas les plus acharnés et les séances de l’ après midi furent l’ occasion de nombreuses glissades et tètes à queue spectaculaires mais sans gravité. A ce petit jeu, il semble que nos amis du Jura soient particulièrement experts….

L’humidité et la fraicheur finirent quand même par décourager les plus coriaces et c’ est vers 17h30 que chacun reprendra la route du retour, en se donnant rendez vous en 2006.

Il est d‘ailleurs temps de noter dans vos agendas la manifestation Gordiniste à ne pas manquer en 2006 :

Trophée Gordini au MAS DU CLOS les 1^er et 2 Juillet 2006

 

A Bientôt

 

Jean Philippe CHAPONNEAU